11 mars 2014

Le temps passe...

Incroyable, le temps passe si vite ! Nous découvrons avec horreur que nous n'avons pas donné de nouvelles de notre Casa Piracanga sur ce blog depuis plus d'un an !!!! Correction de tir immédiate avec ces quelques clichés dûment légendés... enjoy !

Rien à faire, chaque nouvelle journée apporte son lot de jolies surprises à Casa Piracanga. Ici, un papillon de la taille d'une main s'est posé sur un des murs de la terrasse. Il est profilé comme un bombardier, taillé comme une lame de rasoir, poli comme un deck de voilier en bois précieux... quelle merveille !

De temps à autres, il faut bien songer à refaire la décoration, repeindre les murs, en bref donner une touche de neuf et de frais à notre maison... Voici le résultat des travaux du jour: une racine trouvée sur la plage à laquelle s'accroche un gecko en cuivre pour attraper une libellule confectionnée avec une feuille de bananes par un enfant d'Itacaré, le tout sur fond de peinture tribale 100% naturelle... pas mal, non ?

Les cercles de bananiers que nous avons aménagés autour de la maison servent également de composteurs, et il nous arrive d'y découvrir de superbes pousses. Ici, un pied de maracuja (fruits de la passion) est en fleurs, promesse de récolter d'ici quelques semaines de très beaux fruits acidulés, qui agrémenteront nos petits déjeuners, nos salades de fruits, ou encore nos yaourts faits maison.

Un cercle de bananiers est également et avant tout l'endroit où poussent les bananiers ! Et quel plaisir d'en récolter les régimes, et de préparer des confitures les mélangeant à du sucre bio local et aux noix des cocotiers de notre jardin, le tout relevé de quelques zestes de citrons verts... Mais ne rêvez pas: nous ne vous indiquerons pas les proportions de cette mixture que Bahia entier nous envie aujourd'hui !  

David, notre ami cuisinier de toujours, nous a rejoints pour les vacances, et nous a aidés dans la préparation de certains repas de fête. La venue d'un véritable chef français au Petit Bistro nous a valu une nouvelle renommée et des demandes tellement nombreuses que nous ne pouvions simplement plus assurer en cuisine. Quel succès !

Photo de famille sur la terrasse de Casa Piracanga, à l'issue d'un repas de fête que nous ne sommes pas près d'oublier... gé-an-ti-ssi-me ! Le contenu des assiettes franco-bahianaises qui s'enchaînent, l'ambiance totalement débridée, les chants, et la standing ovation finale... que de souvenirs... qui en appellent déjà d'autres ! 

En pleine nuit, nous sommes réveillés par un croassement infernal. Mais où donc est allé se nicher le batracien qui hante notre sommeil ?! Dans un minuscule espace entre une fenêtre et son encadrement, à peine 2cm lui suffisent pour y caler sa bedaine... l'animal mesure quasiment 20cm !!!!

A Piracanga, toutes les belles histoires s'écrivent au bord de l'océan, tout proche. Sandrine s'y ressource quotidiennement, c'est sur cette plage déserte qu'elle a appris à chevaucher les vagues, et qu'elle amène nos invités de passage pour qu'ils partagent sa passion pour la Grande Bleue.

Ce n'est pas Romane qui va s'en plaindre:
une immense plage pour elle toute seule !

Regardez Oliver et Alicia, en bodyboard dans des rouleaux imposants alors qu'ils n'ont même pas 10 ans !
L'endroit est magique. 

Mais puisqu'on vous dit que c'est le paradis...  :)

23 janv. 2013

Noël à Casa Piracanga

La période de noël constitue toujours une occasion privilégiée d'opérer de nouvelles rencontres à Piracanga, et notre Casa n'échappe pas à la règle bien au contraire !
 
Notre Petit Bistro a fait terrasse comble pour le nouvel an (photo), avec des convives-ami(e)s venant de tous les coins du monde: Canada, Italie, Israël, Suisse, Kenya, Suède, France... et Brésil bien entendu !

Il est venu au titre d'ami d'une amie, et est reparti de notre Petit Bistro en tant qu'ami à part entière: Marcio le chanteur-auteur-compositeur nous a régalés d'interprétations hyper rythmées et colorées qui font apparemment son succès à l'autre bout du pays, du côté de Sao Paulo (http://www.mwchegados.com). Nous avons pu juger sur pièces: ce gars-là a la passion de la musique et le rythme dans le sang !
 
Incroyable ! un soir, un énorme papillon de nuit s'installe dans notre cuisine, sur un verre, en n'en décolle plus. L'affaire dure deux jours complets, puis il disparait comme il était venu, laissant derrière lui (elle !) une petite trentaine d'oeufs blancs et ronds. Quelques jours plus tard, le miracle se produit: ce sont autant de minuscules chenilles jaune vif qui brisent leur coquille et se mettent à arpenter en tous sens (y compris en file indienne) la surface du verre, puis du réfrigérateur sur lequel il était posé, avant de disparaitre dans la nature. Parions que d'ici quelques semaines ou mois de nombreux papillons de nuit nous rendront visite sur notre terrasse et dans la cuisine...   :)

C'est l'été à Piracanga. Voici plusieurs semaines qu'il n'avait pas plu une goutte sur la région (fait assez rare pour le souligner), et depuis quelques jours le scénario idéal se précise: pluies abondantes la nuit, qui redonnent des couleurs à la nature environnant notre jolie casa, et grand beau toute la journée. I-dé-al !!!

Peu à peu, la végétation qui entoure notre maison se resserre autour d'elle, et la dissimule du monde extérieur. La sensation est merveilleuse de se sentir protégé du reste du monde...

Premier cliché de notre "nouvelle" cuisine, repeinte de frais à base d'eau et de pigments 100% naturels. Le maitre de maison y a passé près de trois jours, mais le jeu en valait la chandelle. Elle est désormais lumineuse à souhait !

 Nous observons le sous-bois sablonneux autour de notre Casa à intervalles réguliers, car les pieds d'ananas que nous avons commencé à planter depuis plus de deux ans sont suceptibles à tout moment de donner un fruit. En voici un, justement, prêt à cueillir !

 Quant aux bananiers qui poussent sur le filtre de notre fosse septique écologique... panique à bord: depuis que nous l'avons couvert d'un joli toit translucide, l'effet de serre que ce dernier a provoqué les fait pousser comme des champignons, et ils menacent désormais de crever la toiture ! D'où la nécessité de les incliner à l'aide de cordages de bateaux récupérés sur la plage. Sinon, pas de régime de bananes dans les mois à venir !

Au moment de quitter notre Casa, nous traversons le rio Piracanga à marée basse, pour prendre le chemin d'Itacaré par la plage. Le spectacle qui nous est alors offert est toujours aussi pur, limpide, sauvage et beau... Alors, vous venez quand nous rendre visite ???

11 oct. 2012

Au fil de l'eau...

Notre maison est située dans la cocoteraie, entre forêt humide tropicale (la mata atlantica) et océan, tout près de l'embouchure d'une petite rivière: le rio Piracanga, qui lui a donné son nom enchanteur. Images volées au détour de nos passages en bord de mer:
 
Passez devant ! Mais non, je n'en ferai rien ! L'océan et ses vagues infinies nous tendent les bras et la palme, allons donc débusquer la mousse parfaite.
 
Fabio goûte aux joies saines et relaxantes
d'un jacuzzi aux senteurs d'iode.
 
Sandrine préfère l'action, et les gros bouillons !
 
Quand coach Wilson sort le long board,
c'est que ça pousse, à l'embouchure du rio !
 
Et en bodyboard, ça passe aussi ! Quel pied de passer les dernières heures du jour dans des tobboggans d'eau à 28°C, face au soleil couchant au-dessus de la cocoteraie...
 
 Chaque ballade sur la plage apporte son lot de surprises...
ici, les restes d'une baleine ricaneuse (baleia Jubarte)
dévorés par les urubus...
 
Nous vivons dans un éco-village perdu en pleine nature, au sein duquel nous avons appris (entre autres) à réduire drastiquement notre production de déchets. Mais le monde "réel", global, ne l'entend pas de cette oreille, et continue à polluer notre plage par l'entremise des courants marins et des fortes marées. Alors nous prenons régulièrement notre bâton de pélerins et organisons des nettoyages éclair, pour le mieux être de notre planète.
 

Une Casa plus nature que nature...

Dire que la nature est très présente autour de notre Casa du bout du monde est un euphémisme... Notre maison est noyée dans la verdure, les brises océaniques la traversent jour et nuit, et le ciel qui en recouvre amoureusement la toiture de piaçaba l'inonde de soleil ou d'ondées rafraichissantes, selon son humeur du moment.

Notre nouvelle terrasse au-dessus de la forêt...
 
Il faut parfois s'y reprendre à plusieurs fois pour déceler dans les feuillages les plus denses (ici, les ramures d'un cajoeiro) l'explosion de vie qui s'y cache.
 
Grenouilles et crapauds s'invitent parfois à proximité, jetant un oeil inquisiteur sur le contenu de nos assiettes, sans jamais cependant s'y jeter physiquement !
 
Nous qui pensions que ce genre de couleurs ne s'observait que dans les sucreries pour enfants ! A quel merveilleux papillon cette chenille va-t-elle donner naissance ?
 
Ce gecko de quelques centimètres ne manque ni d'air, ni d'appétit, à en voir la taille de la libellule qu'il vient de gober tout cru dans notre cuisine !
 
 Elle n'est ni grosse ni dangereuse, mais cette araignée assez commune dans nos allées sableuses fait son effet !
 
Quel bonheur quand ce type de fleur tropicale éclot à deux pas de notre hamac... Voici qui ne donne pas envie d'en sortir !
 
Bon, trève de plaisanterie: j'ai quelques branches à couper au sommet de ces arbres... até logo !
 

8 oct. 2012

Bonheur simple, à la maison...

Scènes de la vie courante, à Casa Piracanga:

Une soirée comme nous en vivons si souvent, sourire accroché aux lèvres, profitant de chaque seconde passée ensemble sans penser aux lendemains pas toujours roses.

"Naturellement vôtre": Isa-la-doc et Chef Thales, adeptes l'un et l'autre d'une cuisine saine, riche en fruits et légumes, et sans la moindre trace de pesticide ni d'OGM.

Enfant sauvage (mais très bien éduquée !), posant en tenue (quasi) d'Eve dans les feuilles de bananier de notre jardin.

Quand la maitresse des lieux sort de sa cuisine avec des desserts faits maison, l'assemblée craque et se laisse aller aux pires excès... c'est trop bon !

Sur notre nouvelle terrasse en plein air,
au troisème étage, l'air est plus frais
et les conversations virent souvent au romantique...   :)

L'Homme descend du singe, parait-il. Natange nous l'a maintes fois démontré, et de splendide manière, pendant son séjour dans notre Casa !
 
Notre Casa est tellement craquante que même Narjara et Thomas y ont passé leur nuit de noce...

23 mars 2011

Des singes à Casa Piracanga !

Voici deux ans que nous plantons des bananiers
sur notre terrain; et près d'un an et demi qu'ils donnent
de petites bananes jaune vif, une soixantaine par régime.
Alors bien sûr, un tel foisonnement n'est pas sans attirer
les convoitises...

Ils sont arrivés dans une cacophonie indescriptible,
les yeux rivés sur le régime pendu contre une poutre en eucalyptus de notre terrasse.
Petit à petit, ils se sont encanaillés tel ce jeune micos
sur une des marches de notre escalier en colimaçon.

J'y vais ? ou j'y vais pas ?

Bon appétit, messieurs !

Ils sont partout !!!

Même sur les bambous ramassés sur la plage et que nous avons élégamment positionnés un peu partout alentours.

Attente... juste le temps que le maître de maison
ait le dos tourné.

Ils sont venus à 7, et ont englouti en 20 minutes
7 petites bananes ouro... pas chère la séance photos !